Healing Orchestra + DARIUS JONES TRIO
Healing Orchestra
France

Healing Orchestra puise dans l’histoire du jazz libre pour faire résonner une musique collective, lieu de lutte, d’héritage et de rêves.

Réuni autour du pianiste et percussionniste Paul Wacrenier, lequel présentait au dernier festival Banlieues Bleues son formidable Archetypal Syndicate, le Healing Orchestra s’inscrit dans la lignée des grands orchestres  tels le Jazz Workshop de Mingus, le Liberation Music Orchestra de Charlie Haden ou encore le Black Earth Ensemble de Nicole Mitchell. Ce groupe revendique un jazz sans chapelle : libre, vivant, ancré dans les traditions et résolument tourné vers l’émancipation. Riffs furieux, ballades hallucinées, transe swing et hymnes populaires nourrissent un répertoire mouvant, à la croisée des musiques improvisées, orchestrales, de lutte ou de célébration. Dans cette musique de rage et d’espoir, chaque voix compte. Healing Orchestra célèbre une vision du jazz comme force collective, sociale, joyeusement révolutionnaire.

Fanny Ménégoz : flûtes, Arnaud Sacase : saxophone alto, Jean-François PetitJean  : saxophone tenor, Ion Lopez de Vicuna : saxophone baryton, Xavier Bornens : trompette, Paul Wacrenier : piano, composition, Sarah Colomb : violon, Mauro Basilio : violoncelle, Victor Aubert : contrebasse, Benoist Raffin : batterie, Sven Clerx : percussions

© Julie Axelle Mallet

Healing Orchestra + DARIUS JONES TRIO
DARIUS JONES TRIO
États-Unis

Saxophoniste majeur de la scène new-yorkaise, Darius Jones inscrit son travail visionnaire dans une tradition afro-américaine profondément politique, entre mémoire, engagement, spiritualité et création collective.

Legend of e’Boi, son dernier álbum, marque le septième chapitre de sa série Man’ish Boy entamée il y a quinze ans. Entouré de Gerald Cleaver et Chris Lightcap il explore les liens entre traumatisme partagé et libération collective, dans une musique habitée, tendue, poreuse et généreuse. Legend of e’Boi convoque les esprits du blues, du gospel, de la mémoire afro-américaine et de l’urgence du présent. En témoigne par exemple sa reprise poignante de No More My Lord, chant de prison enregistré en 1948 par Alan Lomax au pénitencier de Parchman Farm.  Pour Darius Jones, le souffle n’est jamais seulement virtuosité, il devient langage pour dire ce qui blesse, ce qui sauve, ce qui relie. Le jazz n’est pas affaire de style ou de beauté, il est un moyen d’écrire une nouvelle Histoire.

Darius Jones : saxophone alto, Chris Lightcap : basse, Gerald Cleaver : batterie

© Ebru Yildiz

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