NOVEMBRE + THE BRIDGE #8
NOVEMBRE
France

Entre free et contemporain, zappings et collages, jeux de miroirs et ellipses temporelles, une superbe équipée à la recherche de nouvelles formes.

Remarquable multianchiste, Antonin-Tri Hoang fait partie depuis longtemps du paysage musical, ce qui n’est pas étonnant puisque depuis 10 ans dans l’Orchestre National de Jazz. Le quartet « Novembre » est né il y a 7 ans au CNSM de Paris et a été présenté dans le cadre de Jazz Migration (promotion 2018) à la Dynamo de Banlieues Bleues à Pantin (93). Entre Freejazz et musique contemporaine, Picasso et David Lynch, Antonin Tri Hoang s’interroge sur le rôle de la mémoire dans la perception du temps avec finesse et créativité.

Antonin Tri HOANG est en résidence à La Dynamo de banlieues Bleues avec le soutien du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis.

ANTONIN TRI HOANG saxophone alto, clarinette, ROMAIN CLERC RENAUD piano, THIBAULT CELLIER contrebasse, ELIE DURIS batterie

Photo © Olivier Hoffschir

NOVEMBRE + THE BRIDGE #8
THE BRIDGE #8
France, États-Unis Création

Nouvel avatar du pont dressé entre les scènes jazz de Chicago et Paris, ce quartette dionysiaque agrège trois francs-tireurs confirmés au mercenaire Mars Williams.

Cet ensemble, dans une configuration légèrement différente, a d’abord traversé The Bridge au printemps 2015, vers Chicago. Comme il est de coutume, les membres de ce quartette n’avaient jamais joué ensemble auparavant, hormis quelques séances préparatoires pour chacun des saxophonistes avec le batteur (Samuel Silvant a d’abord rencontré Mars Williams lors d’un enregistrement avec Larry Ochs, Julien Desprez et Mathieu Sourisseau en avril 2014 à Chicago, et Antonin-Tri Hoang pour une session en mars 2015 à Paris). Un trésor de saxophones et de clarinettes, la chaîne de montagnes de la contrebasse et de la batterie, les torrents qui dévalent leurs pentes, les coulées de lave qui épaississent leurs flancs, les remontées tout sauf mécaniques (les ascensions selon John Coltrane), ou comme le dit si bien Antonin-Tri Hoang, »l’occasion rêvée pour réinventer un son, redevenir un enfant qui découvre tout au fur et à mesure, qui compose avec les objets, les êtres et les paysages autour de lui. Trouver une musique commune qui n’aurait plus d’âge, plus d’origine, mais une langue pour gazouiller, des pieds pour se déplacer et le voyage pour grandir. »

MARS WILLIAMS saxophones, objets, ANTONIN TRI HOANG saxophone alto, clarinette, TATSU AOKI contrebasse, shamisen, vidéo, SAMUEL SILVANT batterie

Photo @ DR

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