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En toute liberté, Ernest Berger a réussi le mélange inouï entre les chansons traditionnelles occitanes et la musique électronique la plus pointue.
Sourdure efface les frontières entre tradition et futurisme, à coups de rengaines archaïques et de violon coupe-gorge, entre mélodies tapées du pied dans un brouillard électronique et crachats de cuivres dissonants
SOURDURE voix, violon, pieds, synthétiseur modulaire, traitements audio, sampler, hurgy toy
Photo © Eloise Decaze
Inspiré par ses voyages en Thaïlande, Laos et Cambodge, le bassiste du Supersonic a composé une musique lévitante basée sur le « méta-contrepoint ».
La musique composée, aussi abstraite soit elle, rappellera par moments les ondulations du Naga (tel le naturalisme de Pierre et le loup). À d’autres endroits, les sentences solennelles du Bouddha – et de ce fait, du Theravada – seront également reconnaissables. Comme dans la Turangalila symphonie d’Olivier Messiaen où dieu possède son thème.! Sans pour cela aller jusqu’à la description musicale d’événements physiques.! Le Naga est aussi le demi frère et ennemi juré du Garouda, oiseau mythique dont nous! retrouverons le caractère à la fin de l’oeuvre.! Cette pièce est une sorte d’opéra abstrait, sans voix ni texte.!
ANTOINE VIARD saxophone baryton, électronique, JEAN-SÉBASTIEN MARIAGE guitare électrique, JULIEN BOUDART Korg MS20 et métaux résonants, FREDERICK GALIAY basse électrique, direction artistique, SÉBASTIEN BRUN et FRANCK VAILLANT batterie et percussions acoustiques et électroniques
Photo © Frederick Galiay