LAGON NOIR + LAKECIA BENJAMIN
LAGON NOIR
France, Burkina Faso

Sur les rives de ce Lagon Noir surgit un monde créolisé aux parfums de jazz émancipé, d’afro-beat, de pop psyché et de maloya regénéré. Derrière ce paysage imaginaire, un quartet au pedigree de haute volée : Quentin Biardeau et Valentin Ceccaldi, tous deux issus du foisonnant Tricollectif, la chanteuse réunionnaise Ann O’aro et le percussionniste-chanteur burkinabé Marcel Balboné. Les racines se sont mêlées, les traditions et les mémoires enlacées, dans une potion électrico-syncrétique parfaitement calibrée pour faire briller une poésie sauvage et sulfureuse. « Lagon noir c’est le goût salé de l’eau, les boucles alourdies de pluie, le port et ses armements, l’essoufflement des colonies ».

Ann O’Aro : voix, Marcel Balboné : voix, batterie, koundé, Quentin Biardeau : saxophone ténor, synthétiseurs, Valentin Ceccaldi : basse

© Samuel Malka

 

 

LAGON NOIR + LAKECIA BENJAMIN
LAKECIA BENJAMIN Phoenix
États-Unis

Toute feu, toute flamme, la saxophoniste au vocabulaire bop et à l’ancrage funk repérée il y a quelques années comme l’une des voix les plus prometteuses de New York, s’est imposée comme l’un des meilleurs porte-flambeaux du jazz actuel. Son parcours fulgurant s’explique avant tout par son jeu, conjuguant virtuosité technique et versatilité expressive, lyrisme joueur mais délicat et effusions passionnées, qui l’a fait remarquer dans le milieu du jazz mais aussi par Stevie Wonder, Alicia Keys ou Missy Elliott. Après son hommage ardent au jazz spirituel d’Alice et John Coltrane, Lakecia Benjamin a délivré en 2023 un nouvel album, Phoenix, où se télescopent habilement ses tragédies intimes avec l’expérience afro-américaine contemporaine. Elle y dialogue notamment avec la militante Angela Davis, la poétesse Sonia Sanchez et la mémoire de Toni Morrisson, au service d’un propos qui se veut radicalement émancipateur, résilient et féministe, qu’elle vient défendre au sein d’un quartet surpuissant.

Lakecia Benjamin : saxophone, Oscar Perez : piano, Elias Bailey : contrebasse, E.J. Strickland : batterie

© Elizabeth Leitzell

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