AFRORACK + HHY & THE KAMPALA UNIT
AFRORACK
Ouganda

Avec son synthétiseur modulaire fait-maison, l’Ougandais Afrorack fait figure de précurseur pour le futur des musiques électroniques en Afrique.

Son premier disque sorti l’an dernier sur le label Nyege Nyege Tapes a suscité la curiosité de la presse musicale internationale, mais aussi de nombreux artistes. Car sous le nom d’Afrorack, Brian Bamanya n’est pas seulement un musicien brillant mais aussi un technicien hyperdoué qui a fabriqué lui-même, en mode DIY,  le premier synthétiseur modulaire africain. Une prouesse technique porteuse d’infinis développements à l’échelle du continent, qui se double d’une fascinante nouvelle forme musicale, un mélange d’acid-house et de rythmes traditionnels ougandais.

AFRORACK + HHY & THE KAMPALA UNIT
HHY & THE KAMPALA UNIT
Ouganda

Derrière ce nom de science-fiction se cachent la trompettiste activiste Florence Lugemwa et les percussions fantasmagoriques d’Omutaba, deux artistes de Kampala réunis par le Portugais multi-facettes Jonathan Uliel Saldanha lors d’une résidence en 2018 au festival Nyege Nyege, la fabrique ougandaise des plus fascinants trublions de la musique actuelle africaine. C’est de là qu’a décollé cette prodigieuse météorite sonore : une transmutation énergétique de musiques traditionnelles, de jazz-punk, de cuivres tranchants et de transe électro-dub ultra-dansante. Loin d’être asservie aux machines, leur musique est, plus qu’humaine, émouvante, et d’un optimisme imparable, comme si elle venait d’un monde lointain pour sonner le ralliement de l’Afrique du futur.

Florence Lugemwa : trompette, Jonathan Saldanha : machines, Exocé Existe : danse

© Helena Majewska

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