Sophye Soliveau
Biographie
Sophye Soliveau vibre de l’émotion de celles et ceux transcendé·es / habité·es par la musique. Nourrie aux musiques afro-américaines depuis l’enfance, elle a d’abord étudié la harpe et le chant choral classiques au conservatoire, avant de se tourner vers d’autres formes d’expression plus improvisées, notamment à travers le jazz, le gospel, le chant spontané. Harpiste et chanteuse, elle s’est décidée à explorer l’ensemble des potentiels de son instrument comme de sa voix, bien au-delà des académismes, dans une démarche créative originale.
Passionnée d’harmonies vocales, de Bobby McFerrin comme de Francis Poulenc, elle a dirigé et dirige encore des ensembles vocaux : le chœur Oshun, collectif vocal de chanteuses professionnelles réunies autour d’un projet d’arrangements originaux, Maré Mananga, chorale afroféministe qui explore les répertoires afro-diasporiques et Bat’man de Chœurs, un ensemble amateur co-dirigé avec Arnaud Dolmen, dans le cadre du 40e festival Banlieues Bleues. Improviser, transmettre, être en lien avec les musiques afrodescendantes, particulièrement le R’n’B et la soul, est l’essence même du travail de ces ensembles.
Après sa prestation remarquée en solo lors du 40e festival Banlieues Bleues (avril 2023), elle s’est produite lors du festival international Punkt en Norvège, en solo ainsi qu’avec Jan Bang et Hamid Drake. Lors de sa résidence 2023-24 à La Dynamo, elle va perfectionner sa propre formation, un trio qui s’agrandit à un sextette selon les contextes, et qui sert de matrice à un projet soulful qui se concrétisera par la sortie d’un premier EP au printemps 2024.
Sophye Soliveau mettra également son talent de cheffe de chœur au service d’un projet participatif original, dont l’aboutissement est envisagé dans le cadre des actions musicales du festival Banlieues Bleues 2024.
Sophye Soliveau est en résidence à La Dynamo de Banlieues Bleues avec le soutien du Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis.
Ce projet est lauréat 2023 du Fonds régional pour les talents émergents (FoRTE), financé par la Région Île-de-France.
© Benjamin Duburcq
