THE GRAZZHOPPA WORKSHOP + BALDWIN EN TRANSIT #2
THE GRAZZHOPPA WORKSHOP
Belgique, France Création

À l’automne 2011, DJ Grazzhoppa participait à la création de The Red Light avec Thôt (dirigé par Stéphane Payen) et Mike Ladd (avec qui Stéphane Payen travaille actuellement pour Baldwin en Transit).

Pour cette nouvelle aventure, Stéphane Payen invite donc une vieille connaissance, un complice de groove avec qui il partage une passion pour le développement de nouvelles formes de jeux, de nouveaux espaces d’expression pour les instruments nés de la révolution hip-hop.

Les platines de Grazz sont ainsi à l’origine d’un nouveau répertoire imaginé par Stéphane Payen pour The Workshop. Le quartet devient quintet et la singularité des techniques et modes de jeux du scratcheur belge vient transformer, renouveler toutes les logiques d’interactions du groupe où l’improvisation sont les maîtres mots ! Un jeu de question/réponse propre aux musiques traditionnelles vient réguler le dialogue/la conversation qui va s’installer entre les cinq instrumentistes. Pour ce nouveau répertoire, fait rare, la plupart de la matière utilisée comme source de départ par DJ Grazzhoppa sera fourni par Stéphane Payen. Les musiciens ne travailleront pas à partir d’une partition prévue pour 4 musiciens + 1 DJ mais bien pour 5 instrumentistes !

Si, à l’origine, les DJs ont utilisé le son des vinyls comme matière première à leur création sonore, les outils informatiques d’aujourd’hui permettent le pilotage de son présélectionnés à l’aide de vinyls « pilotes ». DJ Grazzhoppa disposera donc d’un réservoir d’objets sonores propres à chaque pièce du répertoire écrit par Stéphane Payen.
Le répertoire (voir partitions des compositions en cours d’écriture en fin de document) s’articulera autour de huit pièces proposant huit schémas de jeux collectifs différents. Chaque pièce est constituée de différentes boîtes (box) qui peuvent s’articuler librement. L’ordre d’apparition/exécution de ces boîtes peut être défini en amont du concert ou en direct au fil de l’improvisation. Dans un premier temps, les boîtes seront rattachées à la pièce dont elles sont issues. Dans un second temps, au fil des concerts, les boîtes pourront être agencées pour créer de nouvelles formes, telles les pièces d’un puzzle protéiforme.

Stéphane Payen saxophone alto, composition, DJ Grazzhoppa platines, Olivier Laisney trompette, Guillaume Ruelland basse, Vincent Sauve batterie

© DR

Avec le soutien de la DRAC Île-de-France

THE GRAZZHOPPA WORKSHOP + BALDWIN EN TRANSIT #2
BALDWIN EN TRANSIT #2
Belgique, États-Unis, France Création

Soit la rencontre de Baldwin En Transit et The Workshop, ensemble polymorphe dirigé par Stéphane Payen depuis 11 ans.

En 2011, Stéphane Payen déclenche l’aventure The Workshop : un quartet laboratoire formé de jeunes musiciens talentueux, avides de découvertes. Des heures de travail, sans objectifs précis, pour se découvrir, partager la musique du saxophoniste, celles de D. Hammond ou celle de H. W. Henze. 5 disques viennent témoigner du travail déjà effectué. À travers ce projet, Payen propose une réelle réflexion à partir de certains fondements des musiques d’Afrique subsaharienne. Il ne s’agit pas ici de copier une esthétique mais plutôt d’en intégrer la grammaire, de comprendre comment des groupes de populations ont su développer des répertoires populaires toujours vivants et toujours plus riches chaque jour. Dans la note d’intention d’un précédent projet dirigé par S. Payen (Sabar Ring, créé à Banlieues Bleues en 2007), on pouvait lire : « Dans ce monde de zapping, trouver un sens au changement et à la transformation devient salvateur. Un changement qui ne serait plus l’absorption subie des images et des sons sans cesse remplacés par les suivants, mais simplement des métamorphoses nées de ce qui se passent entre les musiciens … ».

En 2021 naissait le septet Baldwin En Transit, premier volet d’exploration à partir de l’œuvre tentaculaire de l’auteur américain James Baldwin. Stéphane Payen y cultive sa passion pour la musique de chambre à travers une orchestration singulière (saxophone alto, violon, flûtes et guitare électrique) et donne la parole à 3 représentant.e.s de la communauté afro-américaine basée à Paris. Toujours en écho à l’œuvre de James Baldwin, cette nouvelle émanation proposera une nouvelle forme mettant en jeu toutes les ressources orchestrales à disposition. L’aspect chambriste du premier Baldwin En Transit laisse place aux grooves polymorphes développés par le saxophoniste depuis plus de 20 ans désormais. Et la parole est à nouveau laissée à Jamika, Mike et Tamara !

Jamika Ajalon voix, textes Mike Ladd voix, textes Tamara Walcott voix, textes, Stéphane Payen saxophone, composition, Marc Ducret guitare, Sylvaine Hélary flûte, Bo Van Der Werf saxophone baryton, Olivier Laisney trompette, Dominique Pifarely violon, Guillaume Ruelland basse, Vincent Sauve batterie

© Loran Deutsch

Avec le soutien de la DRAC Île-de-France, de l’Adami et de la MMC

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