DD DORVILLIER & ÉRIC CHENAUX
DD DORVILLIER & ÉRIC CHENAUX Hello How and Hey
CANADA, ÉTATS-UNIS CRÉATION

La chorégraphe et le guitariste et chanteur nord-américains créent un spectacle qui défie la frontière entre danse et musique. Comment les croiser sans que l’une ne devienne la narration de l’autre ? Et quelles nouvelles formes peuvent en émerger ?

DD Dorvillier chorégraphie et interprétation, Éric Chenaux musique originale et interprétation, Nicolas Barrot direction technique, Caty Olive regard extérieur, Laura Aknin production 

La chorégraphe et danseuse DD Dorvillier et le guitariste et chanteur Eric Chenaux préparent leur premier spectacle en commun : Hello How and Hey. Pour cette création, les deux artistes ont décidé d’explorer les relations entre la chanson et la danse en entrelaçant au plus près leurs pratiques respectives. La danse de DD Dorvillier libère le mouvement de ses codes et de ses représentations, laissant la place à une rencontre où l’on peut voir et entendre différemment. La chanson – le spectacle tient en une chanson – d’Eric Chenaux est « désarrangée », presque invertébrée, laissant de larges espaces d’oscillations et de balancements où peut advenir cette même rencontre. Ensemble, les deux artistes livrent leurs matériaux – guitare, voix, corps, souffle, mouvement, espace – aux manipulations de l’imitation, de la fragmentation et de la déconstruction.

« La chanson et la danse se rencontrent, chacune modifiant l’espace et le temps de l’autre : la forme de la chanson est perturbée et réarrangée par la danse, la danse imite effrontément la guitare, la guitare utilise la danse comme un contrepoint silencieux à sa chanson, la danse chante, la guitare danse. La chanson et la danse sont désolidarisées (pulled apart, un-layered), mises à plat, la voix est seule, grande et intime en même temps, la guitare est silencieuse, les bras sont seuls, les pieds suivent leur propre rythme. La chanson et la danse recommencent, encore et encore… Nous composons / chorégraphions ensemble. Song & Dance, l’espace entre les deux est un espace d’improvisation ». (DD Dorvillier et Éric Chenaux)

Photo©DR

Production La Dynamo et DD Dorvillier / Human Future Dance Corps
Coproduction Le Dancing CDCN Dijon Bourgogne-Franche-Comté, Fondation Royaumont dans le cadre du dispositif l’incubateur, et de la Spédidam.

Avec le soutien de la Région Bourgogne-Franche-Comté, du Conseil Départemental de Seine-Saint-Denis dans le cadre de la résidence d’Eric Chenaux à la Dynamo de Banlieues Bleues et de la Spedidam

Dans le cadre de la biennale NEMO, 5 mois d’événements du 03 oct.19 – 09 fev.2020

 

 

 

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■ DD Dorvillier

D’origine américaine, la danseuse et chorégraphe DD Dorvillier vit et travaille en France depuis 2010.Plusieurs de ses pièces, entre autres Only One of Many (2017), Extra Shapes (2015), Diary of an Image (2014), Danza Permanente (2012), explorent et mettent en exergue les complicités et antagonismes entre la musique, la danse et la lumière. Cette recherche chorégraphique autour de ces différents médiums l’a amené à travailler avec le compositeur de musique électronique Sébastien Roux ou la compositrice américaine Zeena Parkins. DD Dorvillier est Artiste associée au Centre de développement chorégraphique national (CDCN) de Dijon pour les saisons 2019/20 et 2020/21. En 2019, elle inaugure, avec Sébastien Roux, La Corvette, un nouveau lieu en milieu rural en Bourgogne dédié à la recherche et création en danse et musique.

■ Eric Chenaux

Après 35 ans passés au Canada, le guitariste et compositeur Éric Chenaux s’est installé en France en 2011. Remarqué à ses débuts dans la scène expérimentale de Toronto, sa musique a évolué en une forme de chansons-ballades originales dont les improvisations à la guitare avec effets alliées à sa voix font toute la singularité. Il a publié cinq albums sur le label de renom Constellation, dont les récents solos Guitar & Voice (2012), Skullsplitter (2015) et Slowly Paradise (2018).

Des “tremblements de terre très doux” à répétition dont les matières très poétiques évoquent autant la trompette fébrile de Chet Baker qu’un solo de stylophone dans un disque d’exotica ou la guitare explosée de Derek Bailey. (…) Magnifiquement instable, le jeu de ce guitariste canadien est l’un des plus précieux de la musique expérimentale contemporaine. » (Libération)

ericchenaux.com

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