TP 16€ I TR1 12€ I TR2 10€
En trempant sa plume dans les eaux fortes de la créolité, Leyla McCalla entend bien mettre des bémols au système dominant.
Son dernier album, enregistré à la Nouvelle-Orléans, là où vit cette brillante chanteuse et multi-instrumentiste d’origine haïtienne, s’appelle The Capitalist Blues. En mélangeant blues à l’ancienne, folk, rhythm’n’blues, à l’art faussement naïf des musiques créoles, Leyla McCalla plonge dans les idiomes de l’Atlantique noir pour porter au plus juste ses paroles, engagées sur le terrain sociétal. Un message à l’endroit du système, pour cette activiste qui milite pour plus de justice envers les exclus du rêve américain.
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McCalla: voix, banjo, guitare, violoncelle, Natrum Zydbel : guitare, Peter Olynciw: basse, contrebasse, Shawn Myers: batterie
Navette: Départ 19h30 devant l’Hôtel Mercure Paris 19, métro Porte de Pantin (Ligne 5) et retour après concert même lieu – Service gratuit dans la limite des places disponibles. – Réservations 01 49 22 10 16 /10 10
Photo Leyla MacCalla ©Sarrah Danziger
Trois ans après l’avoir présenté en solo en avant-première, la chanteuse est de retour avec ce répertoire qui réinvestit le patrimoine haïtien pour réenchanter le quotidien.
Depuis ses débuts, Mélissa Laveaux n’a jamais caché son amour pour Martha Jean-Claude, grande voix haïtienne qui berça son enfance.
Elle figure au répertoire de Radyo Siwèl, un disque qui puise dans le fond créole, qu’il s’agisse d’hymnes vaudou ou de chansons écrites par Frantz Casséus, pour faire jaillir une sève renouvelée, celle d’une artiste au coeur du temps présent, mais qui n’oublie rien : ni les tragédies à répétition qu’a subi le pays de ces ancêtres, ni la beauté féconde des mélodies et rythmes qui en ont surgi pour exorciser les peines d’un peuple.
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Navette: Départ 19h30 devant l’Hôtel Mercure Paris 19, métro Porte de Pantin (Ligne 5) et retour après concert même lieu – Service gratuit dans la limite des places disponibles. – Réservations 01 49 22 10 16 /10 10
Mélissa Laveaux: voix, guitare électrique, Elise Blanchard: basse, clavier, Martin Wangermée: batterie
Photo Mélissa Laveaux ©Roman Staropoli