Les Musiques à Ouïr + The Dirty Dozen Brass Band
Les Musiques à Ouïr Duke et Thelonious
France Création

Mené par un batteur spécialiste de melting-pots qui dépotent, un orchestre de doux dingues s’empare du maître du swing et du grand prêtre du bop pour une création poético-fantasque.

Cabinet de curiosités capable de jouer aussi bien avec des arrosoirs que des saxophones baryton, laboratoire en constante ébullition de genres musicaux (du swing au dub en passant par la bossa ou le free), la formation –ici en version XL- menée par le bouillonnant percussionniste Denis Charolles s’impose comme l’un des ensembles les plus déjantés de l’Hexagone. A quelle sauce vont-ils manger ces deux compositeurs majeurs que sont Duke Ellington et Thelonious Monk ? Sans doute épicée, sûrement sucrée, forcément succulente.

Disque:La Campagnie des Musiques à Ouïr « Nous Ouïs Sommes! » Label ouie Anticraft

Denis Charolles batterie, arrosoir, graviers, percutterie, clairon et embouchures à bouche, voix, Remi Dumoulin saxophone, basse, Matthias Malher trombone , Julien Eil clarinette basse, flûte traversière, saxophone baryton, Frédéric Gastard saxophones soprano, basse, ténor, synthés, Vincent Peirani accordéon, Sylvain Bardiau trompette, tuba, Thibault Cellier contrebasse //// Photos©Marie Eil

Les Musiques à Ouïr + The Dirty Dozen Brass Band
The Dirty Dozen Brass Band
Etats-Unis

Depuis 1977, cet orchestre au nom fleuri revitalise à force de groove la grande tradition des fanfares cuivrées de la Nouvelle Orléans.

Selon un proverbe local, « si une mouche vole de travers à la Nouvelle-Orléans, on organise une parade pour ça » ! En constatant à la fin des années 70 qu’il y avait de moins en moins de parades et de marching-bands dans les rues de leur ville, une dizaine de musiciens en colère ont baptisé leur brass band du nom impertinent des joutes verbales de la communauté noire à l’origine du parler rap, les « dirty dozens ». Et leurs concerts hallucinants ont réinjecté au jazz une bonne dose de funk, de rhythm-n-blues de hip hop, remettant au premier plan l’esprit second line. Dès lors, ils ont entamé une carrière internationale, et signent des disques où ils invitent régulièrement des solistes de renom, comme en 2006 sur « What’s Goin On », un hommage à Marvin Gaye qui pointe les ravages du sinistre ouragan Katrina. Car s’il a renouvelé les codes de l’historique fanfare, le Dirty Dozen Brass Band n’a jamais masqué son engagement.

Disque: »My Feet Can’t Fail Me Now » sur Floating World Records

Roger Lewis saxophone barython, Efrem Towns trompette, voix, Kevin Harris saxophone ténor, voix, Gregory Davis trompette, voix, Jake Eckert guitare, voix, Michael Foster Sousaphone, Terence Higgins batterie, voix //// Photos©DR

Fermer