SYLVAIN RIFFLET + FRANCESCO BEARZATTI
SYLVAIN RIFFLET ALPHABET
France

Après l’épatant Rockingchair, le saxophoniste continue ses explorations électroniques gorgées de rock avec un quartette tout neuf au service d’une musique et d’un son véritablement nouveaux.

Sylvain Rifflet appartient à cette nouvelle génération de musiciens mutants qui naviguent constamment entre acoustique et informatique. Dans Rockingchair, son groupe phare créé à l’orée du millénaire, il triturait déjà avec jubilation la masse sonore à l’aide d’un ordinateur. Avec Alphabet, il pousse sa démarche à son comble : ce quartette sans batterie divague autour des lettres, de A à Z en passant par l’inévitable Q, pour bâtir un univers kaléidoscopique où les instruments sortent de leurs gonds soniques. Placées sous le haut patronage des « répétitifs » américains, de Steve Reich à John Hollenbeck, des chansons sans paroles pétries d’onirisme, de transe et de ludisme. Un must de la scène française d’aujourd’hui et de demain.

Sylvain Rifflet compositions, saxophone, clarinettes, ordinateur, instruments-jouets, électronique, Joce Mienniel flûtes, guimbarde, ordinateur, électronique, Benjamin Flament percussions et métaux traités, électronique, Phil Gordiani guitare, électronique

SYLVAIN RIFFLET + FRANCESCO BEARZATTI
FRANCESCO BEARZATTI X (SUITE FOR MALCOLM)
Italie, Etats-Unis

Le saxophoniste avait déjà esbaudi le festival avec ce quartette explosif. Le voilà de retour avec un sidérant hommage à Malcolm X.

Après avoir salué la mémoire de la photographe Tina Modotti, l’iconoclaste saxophoniste rend hommage à Malcolm X, en une suite en dix mouvements. A ses côtés, le même quartette Tinissima, « un ensemble fondé pour célébrer en musique des personnages qui ont majoritairement frappé mon imagination et qui dans l’histoire de l’humanité ont été porte-parole des droits des plus démunis ». C’est ainsi qu’il relie les grands épisodes de la vie du leader assassiné, entre montées surpuissantes et apnées sidérantes. Une histoire emblématique du terrible vingtième siècle, qui se conclut par un épilogue en forme de requiem, où les pleurs et les cris du saxophone ajoutent à la dramaturgie du requiem scandé par le rappeur et beat-boxer Napoléon Maddox. « That’s Enough ! »

Dans le cadre du programme Una Striscia Di Terra Feconda de l’AFIJMA

Francesco Bearzatti clarinette, saxophones, Giovanni Falzone trompette, Danilo Gallo basse, basse acoustique, Zeno de Rossi batterie, percussions, invité Napoleon Maddox voix, human beatbox, Francesco Chiacchio vidéo

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